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Allo Mairie ?

Sur la commune de Toulouse, la mairie a mis en place un service téléphonique pour venir en aide aux habitants. Un simple coup de fil et la mairie fait le nécessaire.

Voilà ce qu’on lit sur le site :
Allo Mairie« Où se débarrasser de ses encombrants ? Quand déposer ses déchets verts ? Comment obtenir l’enlèvement de graffitis, la réparation d’un mobilier urbain détérioré, la réfection d’une chaussée accidentée ? Ouvert 5 jours sur 7, de 8h à 19h, du lundi au vendredi, Allô Mairie répond à toutes vos questions. Un seul numéro 05 61 222 222 ! »

Ah oui ?
On m’a dit qu’ils faisaient aussi l’enlèvement des déchets verts.
C’est sûr que pour se débarrasser des branchages d’un prunier et de deux arbustes, vaudrait mieux un pick-up plutôt que notre Ford Focus.
Alors j’appelle et j’explique.
On me répond : pas de problème, mettez les branchages devant chez vous tel jour et on passe vous les enlever.

Wahou ! Ca c’est du service !

Le jour venu, mon cher Pôpa avait tout bien rangé les branchages, tous bien empilé dans le même sens en 3 différents tas devant la maison.
Et le soir… les branchages étaient toujours là.
Et le lendemain… aussi.
Et la semaine suivante… pareil.

Je rappelle la mairie, et on me répond :
_ Nous ne les avons pas pris parce que vos déchets verts ne sont pas aux normes.
_ Aux normes ???
_ Il faut qu’ils soient présentés en fagots, pas trop gros, et qu’ils ne fassent pas plus d’un mètre de long.
_ Ah ? Donc il y a bien un camion qui est passé, mais qui n’a pas pris les branchages, parce qu’ils ne sont pas présentés selon « les normes ». Ce n’est pas une perte d’argent et de temps ça pour la mairie, que de faire un aller-retour pour rien à cause des « normes » ? Ce n’était pas plus simple que de les prendre pareil ?
Désolée s’ils ne sont pas fagotés, mais on n’avait pas de ficelle. N’empêche qu’ils sont super bien rangés pour être enlevés facilement. Oui, les branches font plus d’un mètre de long, mais elles n’en font pas 2 quand même.
Pouvez-vous reprogrammer un autre passage svp ?
_ Oui si vous mettez vos déchets aux normes.
_ Vous pouvez peut-être sortir un peu de vos normes et accepter de les faire enlever quand même. Je vous dis qu’ils sont super bien présentés.
_ Non. Il faut les mettre aux normes.
_ Vous n’êtes pas fonctionnaire pour rien vous ! Un peu de flexibilité s’il vous plait.
_ Je vous dis qu’il faut les mettre aux normes, sinon on ne les prendra pas.
_ Votre camion ne vous l’a peut-être pas dit mais il est arrivé devant une maison où trône une benne à gravas pleine à ras bord devant le portail. Et derrière le portail se trouve une bétonneuse coincée entre une tranchée et un tas de sable, devant un mur en parpaings bruts. Alors franchement, croyez-vous que j’ai le temps de me taper Carrefour pour aller chercher de la ficelle et sortir mon mètre pour scier les branches de la bonne longueur ? Vous ne pourriez pas être un peu plus compréhensifs non ?!
_ Je vais demander un autre passage du camion, mais je ne vous garantis rien.
_ Merci !

Je raconte ça à mon Homme. A son tour, il pique son coup de sang. Il sort armé de sa scie, il vire les sièges-auto des enfants pour mettre la voiture en break et il fait 2 ou 3 allers-retours à la déchetterie.

Merci Mairie !

 

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Mon pruniiieeerrr… Bouhouhou…

cisailleAlors voilà ? C’est comme ça que se finit la bataille de mon prunier ?
Mes parents viennent passer une semaine dans notre chantier pour donner un coup de main et au passage j’en suis bonne pour un coup de scie en prime ?!

Papy Jean-ClaudeOk, c’est vrai, j’ai filé la cisaille à mon cher Pôpa pour lui demander de nous débarrasser de deux arbustes qui nous gênaient.

Ils n’étaient pas spécialement beaux, ils étaient sur les tracés des tranchées pour l’eau et l’électricité et en plus ils servaient surtout d’élevage à pucerons aux fourmis à tel point que les tiges en étaient noires et qu’on n’arrêtait pas de les traiter (c’est dégueulasse !).
Bref, je voulais les virer.

Reste du prunierPapy Jean-Claude s’exécute gentillement (merci Pôpa). Mais, profitant de l’élan de déforestation, l’Homme lui demande aussi de virer le prunier.
Et voilà qu’en un clin d’oeil l’arbre est à terre en tronçons.

_ Mais chéri, on avait dit qu’on le garderait (snif…)
_ Mais il gêne pour les travaux, tu le sais bien. Les gars vont nous maudire pour faire le crépit. Et en plus il est pile devant la fenêtre.
_ Oui, mais on aurait pu essayer de le déplacer cet hiver.
_ Mais c’est une galère énorme de déplacer un arbre mature, tu ne te rends pas compte. Et en plus c’est pas sûr qu’il reparte s’il on le transplante.
_ Ah bah là, vu son état, c’est sûr qu’il ne risque pas !

Ah les hommes, quel manque de sensibilité !

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Pour des prunes

Nous avons un grand jardin avec quelques arbres fruitiers, mais entre les maladies qu’ils ont chopées sans jamais être traités et le méchant massacre à la tronçonneuse que leur a offert le jeune proprio d’avant, on ne peut pas dire que ces arbres soient en grande forme.

On a 3 cerisiers, dont un qui ne donne pas de vraies cerises, un poirier, qui fait des petites poires dures et immangeables, un quetschier, qui ne fait que des quetsches verreuses, et un grand prunier, qui lui par contre nous fait une super production de grosses prunes jaunes sucrées, un vrai bonheur.
On est tellement fiers de notre prunier ! L’année dernières on a croulé sous ses fruits. On en a donné des sacs entiers (au passage c’est une expression à la con, comme si on donnait des moitiés de sacs !?). On a souvent vu aussi le gros hérisson qui nous visite régulièrement s’en mettre plein la panse. Je n’ai même pas trouvé assez de pots dans mes placards pour faire toute la confiture que j’aurais voulue.

GrêleMais évidemment, cette année y’a un hic.
Le prunier se retrouve à un mètre à peine devant le nouveau mur, pile en face de l’ouverture d’une nouvelle fenêtre.
Comprendre :  pour les travaux ses racines vont gêner et ses branches aussi.
Les gars nous l’ont clairement dit : il faut le virer !
Sniff… Bouhouuuuuu… mes pruuuuunes…
Décidément cette année c’est pas gagné pour les confitures. En mai, on s’est pris un super orage de grêle qui nous a valu une avalanche de prunes pas mûres sur la pelouse (j’en ai rempli 2 énormes sacs poubelles ramassées au râteau).
cueillette prunesEt maintenant, voilà qu’on me dit qu’il faut couper les branches alors qu’on est à une semaine d’avoir des prunes mûres. Ah NON alors !
On coupera le stricte nécessaire pour le moment pour qu’on ait une chance de se faire quelques pots de confiture cet été.

Et j’ai réussi à en faire une quinzaine. Non mais !
Pour l’avenir de cet arbre, par contre, il faudra qu’on essaye de le déplacer cet hiver si on veut se donner une chance de le récupérer.
Opération délicate et sans garantie de réussite. On verra bien… mais l’Homme m’a déjà averti qu’il ne comptait même pas essayer. Pour lui c’est trop de boulot pour un résultat foiré d’avance.
😦

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