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Merci Ikea

Ikea, on n’est pas trop fan, mais faut reconnaître que pour des petits meubles c’est quand même pas mal question qualité prix.
Alors pour le bureau on a acheté 2 modules d’étagères couleur chocolat foncé (série « Expedit »), qui matchent super bien avec les rideaux : un module de 4 cases (19€ ! Imbattable !) et un module de 8 cases (45€ !). Franchement à ce prix là, ça ne vaut pas de quoi s’en priver.

Chez nous, ça y est elles sont déjà bourrées de boîtes d’archives et de dossiers, mais on ne voit pas où garder des années de fiches de paye, d’impôts et de paperrasses obligatoires à la française si ce n’est pas là. Vous mettez tout ça où vous ???

Pour remplacer notre vieux bureaux on a déjà repéré un plateau en verre chez Alinéa (sorry Ikea, pour cette infidélité, mais Alinea propose des dimensions qui nous conviennent mieux), qu’on fera reposer sur un module à tiroirs blanc (Ikea) et un rangement blanc idem pour la tour de l’ordinateur (Ikea aussi). Par contre, faut juste attendre que Alinéa ouvre ses portes à Toulouse, en août.

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L’épopée rideaux

Retour au bureau…
Les murs sont peints, le plancher est posé, et bien maintenant il ne reste plus qu’à l’aménager et à le décorer ce bureau.
C’est le choix des rideaux qui a en fait déterminé le ton qu’on voulait donner à la pièce.
J’avais repéré des rideaux chez Saint Maclou (évidemment !) et on a choisi les teintes des murs et du planche en fonction d’eux.
D’ailleurs comme chez Saint Maclou ils proposent aussi des planchers, on avait d’abord magasiné chez eux. Le hic c’était qu’on ne pouvait pas déplacer les présentoirs de plancher à l’entrée du magasin pour les voir le match avec le rideau, qui lui était au fond du magasin. La petite dame des voilages nous voyant très embêtés avait fini par nous décrocher le rideau pour qu’on l’amène dans le rayon des planchers. Ca c’est du service !
Le tissu s’appelle « Saint Barth« , sur le site de Saint Maclou on le trouve en rose, mais nous on l’a pris en bleu, beige  et chocolat. 22,90€ le mètre linéaire.
Au départ l’Homme ne voulait pas en mettre sur les 2 fenêtres. Il voulait d’abord voir ce que ça donnait sur la porte-fenêtre avant qu’on en commande un autre pour la petite fenêtre.
L’art de perdre son temps quoi !

Mais la petite dame des voilages comprend vite qu’il y a 2 fenêtres dans la pièce et nous fait remarquer que l’imprimé est en rayures et que donc il faut commander les deux fenêtres en même temps pour que le service confection commence les 2 rideaux avec la même couleur de rayure. Bon point. C’est vrai, on n’y avait pas pensé.
_ Donc, ça sera tout de suite 2 rideaux Madame.

Attention, l’Homme pense…
Oui, mais pour la petite fenêtre, on prend un rideau long jusqu’en bas, ou un rideau plus court ?
Du coup, on ne commande pas tout de suite et on retourne chez nous cogiter la question des 2 rideaux.
Finalement on se décide pour 2 longs.

Retour chez Saint Maclou.
_ 2 longs rideaux avec oeillets Madame.
_ Vos voilages sont aussi montés sur oeillets ?
_ Oui
_ Vos supports à tringle vont être très longs alors.
_ ???
_ Les supports de la tringle de vos doubles-rideaux vont dépasser de votre mur de 25 à 30 cm pour permettre à vos voilages et à vos doubles-rideaux de coulisser chacun sur leur tringle sans que les oeillets ne se gênent. Ou alors il faut commander d’autres voilages, et ne pas les monter sur oeillets.

Pas question de perdre 30 cm dans la pièce à cause des rideaux.
Du coup on ne commande toujours pas et on retourne chez nous cogiter sur les voilages cette fois.

On se décide finalement sur des oeillets quand même. On mettra les doubles-rideaux sur la même tringle que les voilages et l’un poussera l’autre en fonction du besoin. Basta !

Re-retour chez Saint Maclou.
_ Un pan ou deux pans par fenêtre ?
Bon là sans déconner, on va se décider sur place parce qu’on ne va pas encore attendre un autre samedi pour commander enfin les foutus rideaux. Ca nous a déjà pris 3 semaines entre la longueur et les oeillets.
1 pan par rideau et on commande.
Alléluïa !
Enfin, y’en a pour 250€ quand même. C’est vraiment du luxe les rideaux !

On rentre à la maison et on décide de poser les tringles et les voilages qu’on avait.
Erreur fatale !!!
Il fallait attendre d’avoir les doubles-rideaux avant de poser les tringles. C’est la longueur des rideaux qui déterminent la hauteur de la tringle, tant qu’elle n’est pas posée. Et ce qui devait arriver, arriva : quand on a posé les doubles-rideaux, ils étaient un bon 5cm trop courts… je vais pleurer là. On fait vraiment figure de débutants sur ce coup là.

Donc ?
Re-re-re-re-re-tour chez Saint Maclou, pour faire ralonger les rideaux…
Et 30€ de plus dans la vue !
Ca nous apprendra à pas bien réfléchir.

Mais bon, ça y est, ils sont posés. Les rideaux sont vraiment l’élément de déco qui coûte le plus cher dans cette pièce. Mais faut reconnaître que ça change tout le look.
Avec les chutes de tissu, Mamie Catherine nous a recouvert les petits coussins qu’on avait et qui viennent bien compléter l’ensemble sur le futon. Nickel.

Et bien voilà, il  ne nous manque plus qu’à aménager le reste avec des étagères qu’on a vu chez Ikea et à remplacer notre vieux bureau qui en a vu des vertes et des pas mûres (3 déménagements à Montréal + traverser de l’Atlantique dans un container + les expériences de customization de l’Homme). Pour le côté douillet, j’ai repéré un tapis chocolat bien épais tout doux chez Alinéa, mais là il va falloir que j’attende le mois d’août l’ouverture prévue du magasin à Toulouse.

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Plancher du bureau

Le plafond est fait, les murs sont peints, reste plus qu’à poser le sol.
On a opté pour un plancher flottant. Vu que la pièce communique directement avec l’extérieur par une porte-fenêtre, on voulait un sol facile d’entretien, mais pas de carrelage.

On avait longtemps hésité à mettre un parquet foncé et des murs clairs, mais finalement on a préféré faire le contraire : des murs chocolat et un plancher clair.
On a choisi des planches larges à 4 chanfreins, essence frêne, couleur beige presque blanc, avec des nervures brunes. 200e de plancher. Ca va, ce n’est pas la ruine.

Avant de poser le plancher, il faut poser la sous-couche isolante. Très important de bien la choisir because sa qualité permet d’assurer l’isolation thermique par le sol et d’éviter l’effet de résonnance quand on marche sur le plancher. On a pris un Isolene 2,5mm (67€ chez St Maclou pour couvrir les 12m² de la pièce).

Après ça, poser du plancher flottant c’est une partie de plaisir comparativement à du plancher de bois franc. Clip-clip et ça y est, c’est fait ! Un jeu d’enfant.
C’est la magie de la technologie Quick Step, même si ce n’est pas cette marque qu’on a choisie.

Sous les spots de Leroy Merlin la couleur rendait plus chaleureuse, alors qu’une fois posé chez nous, je trouve la teinte froide. Mais bon. C’est fait. Heureusement que les murs chocolat réchauffent un peu l’ambiance. De toute façon j’ai bien envie de me trouver un petit tapis chocolat bien moelleux pour donner un peu plus de chaleur à l’enssemble. Et puis surtout il faudra bien choisir l’éclairage. Ca non plus ce n’est pas facile à trouver pour allier design, ambiance et efficacité de la lumière. Un peu de shopping en perspective donc.

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Couleur chocolat !

L’Homme est du genre chiant en ce qui concerne la peinture (entre autres…), mais la couche d’apprêt des murs du bureau, j’ai quand même eu le droit de la faire… sous haute surveillance. Non mais j’vous jure !

Par contre la couleur, là, c’est chasse gardée !
Il me file le pinceau pour que je fasse les angles et les pourtours des fenêtres, mais Môsieur se garde le rouleau, parce que Môsieur sait mieux faire.
Après tout, ça me va comme deal. Comme ça, si la couleur est ratée, au moins ça ne sera pas de ma faute.

Pour le bureau on voulait 2 teintes : les 2 murs recevant la lumière en beige et les 2 murs ayant les fenêtres en chocolat. Nous voilà donc repartis à fouiller le nuancier de couleurs que notre ami Guillaume nous a prêté.
Guillaume, j’espère que tu ne l’as pas cherché partout dans tes affaires depuis le temps parce que ça fait plus d’un an que ton nuancier est chez nous, c’est un prêt à long terme on dirait. Et on s’en sert beaucoup.

Au final je suis un peu déçue du beige, je le trouve trop fade, pas assez crème. Heureusement que le chocolat est là pour remonter le niveau et donner un côté plus chaleureux.
Ca va faire super avec les rideaux que j’ai repérés chez Saint Maclou.

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Sablage pour ma pomme

Au Québec on dit « sabler » les murs. En France, on dit « poncer ». Ca ne change rien, c’est pour ma pomme pareil !
L’Homme a dit :
_ Ca au moins, tu peux le faire. Alors tu t’y colles.

Il n’a pas tort. C’est vrai, ça au moins je peux le faire.
Alors c’est moi qui m’y colle.

C’est moi qui ai bouffé de la poussière pendant toute une journée, qui me suis cassé le cou à faire le plafond, forcé sur mes bras d’Olive pas musclés pour faire les 4 murs aussi et tué les ongles bien évidemment.
Oui je sais, c’est bien un détail de nana, et alors ?! Ca fait chier pareil de se tuer les ongles ! Non mais !

_ Bon et bien mon chéri, je m’enferme dans le bureau avec les lunettes de protection sur les yeux. Je pense que j’en ai pour quelques heures.
Alors c’est toi tout seul qui garde les mômes. Occupe-les bien et ne venez pas me déranger.
Ca au moins, tu peux le faire. Alors tu t’y colles.

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Et c’est parti pour le bureau

Le gros oeuvre est fini alors à nous de jouer maintenant. On attaque le bureau !
Rappel pour ceux qui ne suivent pas : c’est la pièce qu’on a faite en plus, elle est dans le prolongement du garage et communique avec (ce qui sera un jour) notre nouvelle cuisine.

On s’est longtemps demandé ce qu’on allait mettre comme revêtement de sol. Je ne voulais pas de carrelage dans cette pièce, c’est trop froid à mon goût, mais j’avoue que la moquette ce n’est pas l’idéal pour une pièce de plain pied qui communique avec la terrasse par une porte fenêtre.
Donc on a décidé de mettre un plancher. Evidemment j’aurais préféré un plancher de bois franc, c’est mon côté québécois qui ressort. Mais ici c’est la France, et le bois ça coûte la peau du cul !

Alors on s’est décidé pour un plancher flottant. Et c’est pas de la tarte de le choisir ! Entre les essences de bois, les épaisseurs, les qualités de revêtements-qui-ne-marquent-pas-avec-les-talons, et les sous-couches anti-moisissures et anti-bruit et j’en passe…. bref, y’a de quoi se prendre la tête avant de se décider.

Mais dans tous les cas il y a bien une chose à faire avant : le réagréage du sol.
La dalle de béton était pleine de stries, de bosses et de creux, mais le maçon devait faire le réagréage. Ca devait être lisse. Tu parles ! Son réagréage fait, la dalle était encore marquée de stries et n’était pas plane du tout.
L’Homme a piqué son coup de sang, il a embarqué Papy Jean-Marc chez Leroy Merlin. Ils ont dévalisé le rayon de réagréage et 25 sacs plus tard et quelques coups de raclette, ils en avaient plein les bras, mais le sol était enfin lisse.

Mais on ne posera pas le plancher tout de suite. Pour une fois on va essayer de faire les choses dans l’ordre en commençant par nous occuper du plafond et des murs. C’est qu’il faut tout sabler et tout peindre maintenant.

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Saga fenêtres (suite)

fenêtre bureauLes fenêtres du bureau nous auront vraiment donné du fil à retordre. Autant le savoir tout de suite : on ne fait pas d’économie à essayer de commander les menuiseries par soi-même pour s’épargner la marge du menuisier sur les fenêtres; D’abord, ça n’a l’air de rien, mais c’est compliqué de commander des fenêtres (et les volets électriques qui vont avec) quand on y connaît rien, et puis ensuite quand on se plante, on est vraiment emmerdé.

Dans le bureau on avait prévu une porte-fenêtre et une petite fenêtre. Il s’est trouvé que le maçon ne nous a pas fait les bonnes cotes d’ouverture (tableau) pour les dimensions des 2 fenêtres qu’on avait commandées, mais il se trouve aussi que je me suis royalement plantée dans la dimension de la petite fenêtre de toute façon.

Pour la porte-fenêtre :
Le maçon : Ah le menuisier ne pourra pas la poser, elle n’est pas à la bonne dimension.
Moi : Je t’ai filé mon bon de commande de menuiserie pour que tu aies les dimensions des fenêtres avant même que tu ne fasses les tableaux, alors c’est plutôt ton tableau qui n’est pas à la bonne dimension. Ma fenêtre elle n’y est pour rien elle.
_ J’ai respecté la hauteur des linteaux par rapport au reste de la maison, ce n’est pas de ma faute s’il manque 5cm en bas.
_ Ce n’est pas de la mienne non plus. La fenêtre il faut qu’elle rentre ! Elle m’a coûté 250€, elle a une dimension standard, tu ne crois quand même pas que je vais la mettre de côté pour me payer une fenêtre sur mesure pour une différence de 5cm quand même !?!
_ Pour qu’elle rentre il faut creuser la dalle pour encastrer le cadre.
_ Bah fais ça alors ! Puisqu’en plus tu sais comment faire.

Pour la petite fenêtre :
Le maçon : Mais c’est trop grand ce que vous avez commandé comme dimensions. Moi j’ai prévu un tableau de 120X120 et vous avez commandé une fenêtre de 135X120. Vous ne vous rendez pas compte, elle va s’ouvrir au niveau de vos genoux.
Moi : Euh… sur ce coup là, ouais c’est vrai t’as raison.
Allo ? Point P ? Je peux faire un échange marchandise ?
Point P : Non.
_ Comment ça, non ? Je ne vous demande pas de la rembourser, je vous rends celle-là et j’en commande une dans une autre dimension.
_ Non, on ne reprend pas le matériel. Fallait pas vous tromper. Vous devez en commander une nouvelle et essayez de vendre celle-là en passant une petite annonce. N’oubliez pas qu’il y a 4à 6 semaines de délais pour les commandes.

Pour le coup, on l’a vraiment dans le c…
LapeyreRien à faire avec Point P. Ils ne proposent même pas de faire « dépôt vente ». Vraiment pas cool. Et bien en tout cas, plus question d’acheter des menuiseries chez eux.
Résultat : 250€ de fenêtre qui nous reste sur les bras. Et on file chez Lapeyre pour avoir tout de suite une fenêtre à la bonne dimension pour 180€. Et on est très content de la qualité.
Honnêtement, je ne sais pas pourquoi on avait décidé d’acheter les menuiseries chez Point P, vu les tarifs pas spécialement intéressants et vu le manque de flexibilité du service. Non franchement mieux vaut aller chez Lapeyre.

P1020136Bref, les fenêtres sont posées et le menuisier a fait les réglages des volets électriques.
Méfiez-vous d’un menuisier qui vous dit : « oui, régler les volets électriques c’est facile, j’expliquerai ça en deux minutes à votre mari et il pourra le faire lui même »…. alors qu’en fait le menuisier y a passé quelques heures parce que l’Homme avait décidé de ne pas s’emmerder avec ça.

Reste plus qu’à plaquer les murs dans le bureau.

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